Le psy lui avait devoile, je pense qu’il est moment que vous m’ecriviez une nouvelle lettre.

Le psy lui avait devoile, je pense qu’il est moment que vous m’ecriviez une nouvelle lettre.

Sur l’instant, ca l’avait flatte, ca voulait penser qu’une nouvelle etape etait franchie.

Il avait aussi un sentiment de victoire, de liberte, de pouvoir, un certain gout d’accomplissement. Mais la avec sa queue dans mon tour au dessus des goguenots a pisser en brise jet, perdu dans ses pensees, a eclabousser le mur et des catalogues perimes, il se demandait bien votre qu’il avait a lui raconter en fera a son psy. C’est tellement changeant. Il avait connu en quelques semaines tous les etages des montagnes russes. L’allegresse des hauteurs, la certitude d’avoir reussi, de dominer son destin, d’avoir augmente son pouvoir et sa realisation. Puis le vertige et J’ai chute libre des souhaits inassouvis. Notre doute, la peur, la deception, la culpabilite. Lui qui avait cru dominer le monde en chevauchant le dragon, il se considerait aujourd’hui aussi rampant qu’un rat. Cela allait lui dire quoi a son psy ? Qu’il avait frole le climax mais qu’il revenait au point de depart ? Que malgre ses tentatives et ses experimentations, il n’avait forcement pas bande dans une femme depuis deux annees ? Il conservait un semblant d’estime personnelle en pensant a tout ce que celui-ci avait tente. Il l’avait ete un paquet de fois a poil, dans des draps de toutes les couleurs, des brunes, des blondes, des fines des rondes, ainsi, a chaque fois s’etait la aussi merde. Il la jouait lucide, sans tabou, comique un brin desinvolte esperant desarmer le blocage mais ca ne suivait pas. Un putain d’impuissant que celui-ci etait devenu. Avec votre nana qu’il avait serre dans le train, y y croyait. Neanmoins, plus il y pensait miss travel match, plus il se disait qu’il avait loupe le coche. Il fallait que celui-ci fasse sauter la banque le 11.12.13 mais il avait nullement bande l’arc comme il aurait du. Alors qu’il termine d’eclabousser les chiottes et de pisser a moitie sur ses pompes il se rappelle avec angoisse votre talk show de sa jeunesse ou un couple de vieux avait retrouve une sexualite grace a une tige en plastic telescopique que le papi avait dans la verge. Ca faisait clic et le penis est tendu, le mec bandait avec une bequille. Rien que d’y penser, il voyait trouble et se promettait de boire environ flotte et de se branler la totalite des temps. Encore 1 nouveau defi. Encore un nouveau truc dans le quotidien qui n’allait pas de soi. Cela avait eu sa potesse Louisa au “fil” la veille. Elle avait peut-etre enfin trouve le grand amour !

Mais elle, ca lui faisait peur.

L’enjeu est tel, le mec et elle s’aimaient tellement et correspondaient tant a votre qu’ils cherchaient qu’elle flippait de gui?re etre a la hauteur. Forcement elle s’etait tapee une grosse deprime qui l’avait envoyee a J’ai case psy. Et une En plus ! Cela se disait que ca devait etre ca, sa mission dans la vie : envoyer les nanas chez le psy ! C’etait la 4e qui lui confiait debuter ou reprendre une therapie en deux mois. Di?s que elle lui avait demande a son tour De quelle fai§on il allait, il avait contourne le sujet et avait mis fin a la conversation. Qu’est-ce que celui-ci allait faire, s’apitoyer concernant sa vie sans relief ? Pourtant, il trouvait qu’elle est pas si nulle sa vie. Mais il y avait juste une grosse lacune et elle devenait aveuglante tant elle est enorme, son corps etait occupe a crever a petit feu de manque d’affection. Plusieurs semaines plus tot, il s’etait tape votre flip en voyant une queue secher. Elle commencait a blanchir et a peler. Il fallait vraiment que celui-ci boive plus de flotte et qu’il se branle l’ensemble des semaines ! Le midi-meme avec le vieil ami Rico, autour tout d’un Ventoux aux jambes de velours ainsi que penne au gorgonzola, il avait temoigne sa compassion pour son ex. Est-ce que c’est gui?re malheureux de se croire condamnee a Notre solitude ? Tu m’etonnes. Mais il avait decrete que j’ai ete fini. Et en aussi moment, il ressentait d’une tristesse i  sa place. Est-ce que celle-ci aussi sentait son existence lui glisser entre nos doigts ? Et tout ca pour des histoires de cul ? Oui mais gui?re seulement, c’est aussi le besoin d’etre aime, d’etre reconnu, d’exister a travers l’autre. (20.02.14)

Putain de blog !

Putain d’imposture, Sabine ne lui ecrivait plus. Anni avait peut-etre surpris juste, ou alors elle avait seme dans le esprit la graine de doute qui fructifiait Actuellement. Lorsqu’il l’avait rencontre Notre toute premiere fois, Sabine etait plongee dans un texte dans le bien-etre et le lacher prise. Cela s’etait engouffre dans la breche, il avait degote la jolie fille court vetue et haut perchee qui s’interessait a toutes les memes choses que lui : happy day ! Elle semblait 1 brin reservee mais i§a n’avait jamais sa langue dans sa poche. Leurs echanges de mels etaient vibrants. Cela en avait echange des centaines et elle lui avait avoue qu’il lui avait rendu le gout d’ecrire. Lui, il jubilait. Il avait une correspondante qui l’excitait tel une pute babylonienne et qui gavait sa messagerie autant qu’il voulait s’en nourrir. D’ailleurs, ca avait merde. Cela ne savait jamais exactement ou, ou il ne voulait pas se l’avouer, mais elle lui avait glisse des doigts. parole di burro ou buttered fingers, il avait manque d’adresse ou 1 truc comme ca. Cela avait laisse paraitre ses faiblesses, il s’etait banalise, il avait doute, le souffle est tombe. Comme disait Anni, attention cousin, elle va peut-etre reagir grace a toi mais peut-etre pas Afin de toi. De nos jours Sabine ne lui ecrivait plus, elle avait entrepris de travailler sur elle et commence a rediger le manuscrit. Cela parait aussi qu’elle avait ouvert votre blog mais il n’en connaissait jamais l’adresse. Putain, la loose, il voulait qu’ils construisent ensemble une centrale analytique, un manuscrit exquis a 2 mains ou leurs personnages metaphoriques se seraient decouverts et auraient grandi ensemble, ainsi, c’est a des putains d’inconnus qu’elle se livrait. Il se sentait trompe tel quand son ex avait eu une effervescente relation epistolaire avec son collaborateur marseillais. A l’epoque, et cela le faisait le plus crever ce n’etait pas tant ma distance qu’elle mettait au lit que celle de leurs echanges, les dialogues et apero-brainstorming qui avaient soude leur complicite. (21.02.14)

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